L'enfance de l'art |
Auteurs | Conseil Général des Bouches-du-Rhône (Auteur) |
Edition | SilvanaEditoriale : Milan , 2010 |
Collation | 93 p. |
Format | 22x28 |
Langue d'édition | français |
Sujets | Catalogue d'exposition Art contemporain |
Catégories | Arts et Loisirs |
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0 | |
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Contient :
Thème à risque ou mode planétaire dans laquelle l'art contemporain et le grand public se réconcilieraient comme par enchantement, l'enfance fascine les artistes. Mais de quelle enfance et de quel art s'agit-il ? Comme la formule populaire et le titre de l'exposition le suggèrent, plus qu'un sujet parmi d'autres, l'enfance est à la source même de l'expérience artistique. Mettre en scène l'enfance en art, c'est encore et toujours, d'une certaine façon, mimer l'enfance de l'art, sa propre enfance mais aussi l'enfance de sa génération et du siècle à venir. André Masson et Olivier Debré comme Picasso ou Matisse dessinaient et découpaient pour leurs petits enfants. Le peintre moderne s'aventure dans l'univers de l'enfance et de ses contes comme dans les grottes de la préhistoire et les arts premiers pour imiter "le chinois au coeur pur". Hervé Télémaque, Bernard Rancillac et Gille Polge frabriquent des jouets auxquels les enfants -eux-mêmes, peut-être bien- n'auront pas le droit de toucher. L'enfance est pour eux, comme l'oeuvre d'art, une traversée des périls semée d'"attrappe-cauchemars" et de courtes merveilles. Pascal Navarro et Katia Bourdarel se souviennent de leur propre enfance, mais aussi des mirages indélébiles imprimés dans leurs songes. Des images de cinéma comme le Peau d'ane de Jacques Demyè projeté ici au côté des oeuvres et des jouets de chambre perdus qui se sont frayés un chemin de peur et d'enchantement dans notre mémoire d'adulte.
Thème à risque ou mode planétaire dans laquelle l'art contemporain et le grand public se réconcilieraient comme par enchantement, l'enfance fascine les artistes. Mais de quelle enfance et de quel art s'agit-il ? Comme la formule populaire et le titre de l'exposition le suggèrent, plus qu'un sujet parmi d'autres, l'enfance est à la source même de l'expérience artistique. Mettre en scène l'enfance en art, c'est encore et toujours, d'une certaine façon, mimer l'enfance de l'art, sa propre enfance mais aussi l'enfance de sa génération et du siècle à venir. André Masson et Olivier Debré comme Picasso ou Matisse dessinaient et découpaient pour leurs petits enfants. Le peintre moderne s'aventure dans l'univers de l'enfance et de ses contes comme dans les grottes de la préhistoire et les arts premiers pour imiter "le chinois au coeur pur". Hervé Télémaque, Bernard Rancillac et Gille Polge frabriquent des jouets auxquels les enfants -eux-mêmes, peut-être bien- n'auront pas le droit de toucher. L'enfance est pour eux, comme l'oeuvre d'art, une traversée des périls semée d'"attrappe-cauchemars" et de courtes merveilles. Pascal Navarro et Katia Bourdarel se souviennent de leur propre enfance, mais aussi des mirages indélébiles imprimés dans leurs songes. Des images de cinéma comme le Peau d'ane de Jacques Demyè projeté ici au côté des oeuvres et des jouets de chambre perdus qui se sont frayés un chemin de peur et d'enchantement dans notre mémoire d'adulte.
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