Paris-Auschwitz-Paris
Compl. Titre  chronique d'une jeunesse volée
Auteurs   Hochberg, Thierry (Auteur)
Edition  Edisud : Aix-en-Provence , 1993
Fabrication  Impr. Hexa color : 46-Cahors
Collation   120 p.
Illustration   couv. ill.
Format   24 cm
ISBN   2-85744-669-1
Prix   80 F
Langue d'édition   français
Sujets   Guerre mondiale (1939-1945) -- Déportation
Témoignage
Catégories   Géographie / Histoire
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Molleges 1130640006069 940.53 HOCAdulte / Disponible
Résumé : Je venais de terminer la correction et la mise en page du livre quand, de passage à Madrid un jour de janvier 2018, mon attention fut attirée par une banderole cintrant le haut d’un château d’eau à proximité de la Plaza de Castilla. Il y était écrit en gros caractères AUSCHWITZ . Surpris par cette annonce, une recherche Auschwitz Madrid sur internet m’indiqua : Una exposición itinerante sobre Auschwitz y sus re-percusiones históricas. Je ne pouvais pas manquer cette exposition. Quatre heures de visite. Plus j'avançais dans l'exposi-tion, plus j'étais bouleversé. Mon effarement a atteint son acmé lorsque j’ai vu des bagages de déportés et le nombre de boîtes de cirage et de brosses qu’ils conte-naient. Comment peut-on se préoccuper de telles futilités quand on est transporté vers une mort certaine ? Déni ou complète méconnaissance du sort qui leur été réser-vé, dix années après la prise de pouvoir d’Hitler, quatre années après l’invasion de la Pologne et les persécu-tions de masse, deux années après l’opération Barba-rossa et la Shoah par balle des juifs des Pays Baltes et de Russie ? Ma question est restée en suspend jusqu’en fin de vi-site où, au dessus d’une vitrine qui contenait une boite de cirage et une brosse, j’ai lu : ...Nous sommes des esclaves, mais nous possédons encore un pouvoir, et nous devons le défendre de toutes nos forces car c’est le dernier pouvoir : celui de refuser ou de consentir. Aussi nous devons absolument laver nos visages sans savon, dans de l’eau sale et nous sécher avec nos habits. Nous devons cirer nos chaussures, non parce que des règles le précisent, mais pour garder notre digni-té... . Primo Levi (1946). Ce livre est le témoignage authentique du père de l’auteur, Thierry Hochberg, qui l’a retranscrit avec fidé-lité, grande émotion et beaucoup de talent.