Notes : Scuff, la petite orpheline recueillie au domaine de Murkmere, cherche à se faire oublier. Marquée d’un numéro au fer rouge sur le poignet, elle cache un noir secret : un crime inavouable, passible de la peine de mort, commis lorsqu’elle vivait à la Capitale. Retrouvée par les soldats de la Ministration, elle s’enfuit du château à bord de la machine volante conçue par le maître, mais s’écrase dans la lande. Recueillie et soignée par Erland et son père, deux solitaires retirés dans ce lieu désolé, Scuff s’éveille au sentiment amoureux. Hélas, toujours traquée par la milice, il lui faut fuir à nouveau. Elle rejoint finalement la Capitale, où bien d’autres péripéties l’attendent : la cupidité des marchands d’esclaves, les intrigues de la cour du Lord Protecteur, un compagnonnage problématique avec l’insurrection armée, sans oublier sa mémorable confrontation avec la Porte d’Ambre, un portail censé donner accès au paradis, et supposé disparu depuis des siècles… Et si la petite orpheline, méprisée et persécutée, était finalement appelée à un destin d’exception ? À travers La Porte d’Ambre, Patricia Elliott développe avec éclat (et un art consommé du suspense) un nouveau volet de l’univers mis en place dans Murkmere, son précédent roman. En nous racontant la passionnante histoire de Scuff – un personnage secondaire de Murkmere –, la romancière poursuit la description fascinante de ce monde de superstition dominé par une théocratie impitoyable.