Notes : yril met rarement le nez dehors. Certes, celui-ci est démesuré et les moqueries l’insupportent. Ce matin, il n’a plus de café, il est obligé d’affronter le monde. Son sens olfactif est à la taille de ce nez qui le gène tant et lui ouvre des émotions qu’il exprime en peignant. Enfin, le café coule et les arômes de ce breuvage matinal l’emplissent tout entier. Cyril est comme en transe, il peint des heures et s’endort épuisé. À son réveil, la peinture n’est pas sèche, il suspend ses toiles à la fenêtre sur son fil à linge. D’en bas, tous admirent les œuvres de l’homme au grand nez. Roxane est prise des mêmes frissons que Cyril. Elle monte à sa rencontre lui dire toute son admiration. Cyril panique. Roxane arrivera à faire sortir Cyril qui découvrira alors toute une palette de parfums et de sensations inconnues pour lui jusqu’ici. L’illustration explose au rythme de la rencontre de Cyril et Roxane.