La tête arrive Le grand nocturne
Titre volume  La Brigade chimèrique N°6
Auteurs   Lehman, Serge (Auteur)
Colin, Fabrice (Auteur)
Gess (Illustrateur)
Bessonneau, Céline (Coloriste)
Edition  Atalante : Nantes , 2010
Collation   48 p.
ISBN   978-2-84172-523-6
Prix   11
Langue d'édition   français
Sujets   Héros
Catégories   Bandes dessinées
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Molleges 064009199 BDA LEH 6Adulte / Disponible
Notes : Dernier tome de la série, ce sixième album de La Brigade Chimérique comprend, comme pour les précédents opus, deux épisodes (La Tête arrive ; Le Grand Nocturne) qui dévoilent enfin l’issue de l’aventure du Docteur Jean Séverac, de George Sand et des Curie, au centre des conflits géopolitiques qui secouent l’Europe de la fin des années trente. Le lecteur a appris tout ce qu’il pouvait vouloir connaître de la Brigade Chimérique et des autres personnages, avec ou sans pouvoir super-scientifiques, que lui ont présentés Lehman, Colin et Gess. C’est la conclusion de l’épopée fantastique qu’il attend à présent, avec une impatience certaine. Il sera donc servi, puisque le tome 6 met fin à La Brigade Chimérique, sans risque apparent que les auteurs s’attaquent à une suite à la saga. Six tomes étaient prévus, il n’y en aura que six. Le lecteur est donc rassasié à l’issue de sa lecture, et ne peut être que satisfait de la fin qui lui est offerte. Satisfait, certes, mais peut-être malgré tout légèrement déçu. L’histoire est assez complexe, mettant en scène de nombreux personnages, mais les auteurs ont habilement réussi à retomber sur leurs pattes, à cadrer la conclusion de leur aventure, en somme à remplir leur contrat. Toutefois, la fin de La Brigade Chimérique nie quelque peu l’aspect super-scientifique du reste de la série, transformant l’Europe fantastique qu’ils nous avaient décrite en celle que nous connaissons. C’est bien vers cette conclusion que les auteurs avaient prévu, dès le début, d’orienter leur récit, puisque le propos est de donner une explication à l’absence de super-héros en Europe. Toutefois, on reste dubitatif face à cette fin, qui n’est pas sans donner l’impression qu’il fallait aux auteurs trouver une conclusion acceptable et rapide, pour ne pas obliger à négocier de nouveaux épisodes avec l’éditeur, ni se moquer du lecteur à qui il avait été promis une saga en seulement six chapitres. Cette impression est renforcée par le côté bavard des deux derniers épisodes, alors que le maximum de tension est atteint. Les auteurs doivent donner toutes les explications, et ils le font, mais au détriment de la puissance dramatique d’une fin en apothéose.